Les causes du crash du Boeing 737 au Nord canadien demeurent un grand mystère
Les causes de l'écrasement du Boeing 737 dans le Nord canadien, lors de l'été dernier, qui avait fait 12 morts et 3 blessés sont toujours inconnues. Les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) n’ont repéré aucun bris mécanique, ils essaient actuellement de vérifier si les instruments de bord ont causé cet accident ou bien il est dû à une erreur de pilotage.
Crash du Boeing 737 au Nord canadien
En effet, le 20 août 2011, le Boeing de la compagnie First Air qui était
sur le point de se poser à l'aéroport de Resolute Bay avait percuté une
colline. Il parait que l’avion qui était en plein brouillard s'était
mal aligné et a raté la piste de 1,6 km.
Selon la boîte noire qui fut récupérée dans les décombres montre que le
pilote, s'attendait à voir la piste en sortant du brouillard, avait vu à
la dernière minute la colline. A peine deux secondes avant la
percutions, l'enregistreur de bord a indiqué que les moteurs avaient été
relancés à pleine puissance et qu'on avait tenté de redresser le nez de
l'appareil.
L'enquête qui fut lancé suite à cet accident a déclaré que le système de
guidage au sol fonctionnait normalement. D’ailleurs, 20 minutes après
l’accident, un autre avion s’est posé grâce à ces deux antennes, qui
offre la possibilité aux pilotes de situer l'emplacement de la piste en
dépit du brouillard et d'évaluer leur angle d'approche.
Les enquêteurs essaient de trouver une solution qui peut expliquer le
fait que le pilote ait tenté la posée à 1,6 km à droite de la piste. Des
analyses des instruments de bord ont été annoncées in de déterminer
s'ils ont pu l'induire en erreur. Une mal interprétation du tableau de
bord pourrait aussi figurer parmi les causes ce qui se réfère à une
erreur de pilotage.
Selon les enquêteurs les conditions météorologiques auront joué un rôle
majeur dans cet horrible accident. Quelques témoins de la région ont
avoué qu’au moment où l’accident est survenu, il y’avait un épais nuage
qui couvrait le sommet de la colline qui domine la piste d'une
soixantaine de mètres. Quand le brouillard s'est dissipé, on a pu
apercevoir la carcasse de l'appareil.
Cependant, aucune personne ne semble avoir entendu le bruit du crash à
cause d’un important exercice militaire qui se déroulait sur les lieux.
Yves Jolicoeur, l’enquêteur adjoint au BST, a également souligné que la
forte présence militaire n’aurait pas pu causer des interférences sur
les instruments ou nuire au travail du pilote.
Le crash du Boeing 737 avait été objet de plusieurs inquiétudes dans la
région Nord canadien, puisque les avions sont le seul lien avec le reste
du pays. «Découvrir un manquement à la sécurité qui présente un risque
immédiat pesant sur l'aviation, le Bureau le fera savoir sans attendre»
rassure le BST.